17 Novembre 2023
Territoire de la caserne : 10
Catégorie de bâtiment : ?
Peloton en devoir : 4
23h20 - 1re alarme
23h22 - Intervention nécessaire
23h25 - 2e alarme
23h31 – 3e alarme
01h49 : Aggravation improbable
Cette nuit, les pompiers de Québec sont intervenus pour un incendie d'une grande violence nécessitant 3 alarmes, au 1790 rang Saint-Denis à Saint Augustin de Desmaures.
C’est quelque temps après 23 heures que les premiers appels au 911 sont logés. Rapidement, la situation se dessine pour être grave et d’une grande ampleur. Les premiers appels parlent d’un garage en feu, les flammes sortent par les vitres et l’incendie est violent. Fait important, le garage est annexé à la maison. Les unités en direction reçoivent des détails additionnels : les appels se multiplient, l’incendie est en progression rapide, et même la tour de contrôle de l’aéroport de Québec mentionne apercevoir les flammes. Certains appels mentionnent que l’incendie se trouve sur le rang Saint-Ange, alors que d’autres mentionnent le rang Saint-Denis. Toujours en route, l’unité 311 signale apercevoir des flammes de l’autoroute et transmet « L’intervention nécessaire » avant même d’être sur place.
À l’arrivé du 311, le brasier est d’une ampleur importante. Les flammes ont complétement consumé le garage et s’attaquent de pleine force à la maison qui y est rattachée. La 2e alarme est donnée afin d’acheminer des ressources supplémentaires.
Le 311 dresse immédiatement son échelle à partir du rang Saint-Ange afin d’utiliser sa lance déluge. Le 210 arrive par le rang Saint-Denis afin de commencer une attaque avec des lances à haut débit. Le secteur est desservi par le réseau d’aqueduc, mais les bornes incendies se trouvent à une grande distance les unes d’entre les autres. Les flammes progressent rapidement, et avant même que les équipes puissent établir des mesures d’extinction efficace, l’embrasement généralisé de la toiture survient. Face à la situation, la 3e alarme est demandée. Ce sont maintenant plus de 60 pompiers qui convergent vers le secteur pour combattre le brasier.
Plusieurs lances à haut débit sont établies dans les tous les secteurs afin de diminuer l’intensité des flammes. La stratégie est défensive. La découverte d’une bouteille de propane de 400 livres, derrière le bâtiment, complique la tâche d’extinction des équipes. Le défi principal de celles-ci demeure encore l’alimentation en eau. Le réseau d’aqueduc en milieux rural ne permet pas d’alimenter de façon efficace les multiples lances à haut débit requises. Deux citernes sont demandées afin de compléter l’alimentation en eau.
Les heures qui suivent seront consacrées à un long travail d’extinction des nombreux foyers d’incendie, qui ne sera complété qu’aux petites heures du matin. Près de 60 pompiers ont combattu l’incendie. Les membre d’Appel 99 se sont déplacés pour fournir un support aux intervenants. Les investigateurs du service des incendies enquêtent présentement déterminer la cause du sinistre.
Pour le SPICQ, l’intervention est finalement placée sous contrôle plusieurs heures après les premiers appels au 911, au lever du soleil.