SIMULATION. Un appel est logé au 911 pour signaler une personne en détresse dans les eaux troubles au pied de la chute Montmorency. Immédiatement, les trois équipes nautiques sont réparties de même qu'une équipe de Boischatel (fictif pour aujourd'hui) qui est demandée en entraide avec leurs équipements nautiques.

Sur place, un premier binôme va s'assurer de la sécurité du plaignant et un second binôme va en reconnaissance. La victime est localisée du côté est de la rive. Une équipe établit un premier contact avec la victime en la positionnant dans un environnement contrôlé et sécuritaire cependant vu la température de l'eau, la victime se trouve dans un état d'hypothermie qui évoluera rapidement. Rapidement, les équipes se déploient sans perdre une seconde avec un premier fortuna ainsi qu'un panier de sauvetage. Malgré un problème avec la première embarcation, un deuxième fortuna est rapidement gonflé. Les équipes utiliseront le panier de sauvetage pour évacuer, à l'aide d'une embarcation, la victime jusqu'à la terre ferme.

Ce type de simulation permet aux sauveteurs, entre autres, de garder leurs diverses compétences bien aiguisées et de bien connaitre les terrains sur lesquels des interventions sont possibles. D’une durée d’environ 2 heures, cette formation aura impliqué une douzaine de pompiers.

Ils auront, pour une dernière fois, œuvré sous l’œil averti du formateur en sauvetage nautique, dont la réputation n’est plus à faire dans la province, Alain St-Arnaud. Cette simulation aura été la toute dernière de la longue carrière de M. St-Arnaud qui aura formé nombre de pompiers aux quatre coins du Québec.

Au nom d’Appel 99, bonne retraite Alain et merci !